Voilà, c'est fait. Le bateau ressemble désormais à une vraie caravane de gitans, maintenant qu'il a "perdu" un peu de hauteur de mât. L'opération s'est bien passée, la maman et le bébé vont bien. Le papa est retourné au quai après l'opération pour continuer à faire un peu de mécanique sur le moteur, qui lui aussi se retrouve un peu tout nu sans son capot. En gros, ça ressemble à tout sauf à un voilier de compet' pour le coup...
Dehors, c'était baston, 35-40 neouds de vent, une Gironde déchaînée, j'espère que ça va se calmer d'ici demain pour repartir vers Pauillac. Il faut partir à mi-marée si on veut espérer pouvoir bien avancer et bénéficier du flot. J'espère bien voir un mascaret se former pour aller le surfer !!
Flavie est repartie sur Bordeaux pour aller voir la petite. Donc je me la joue en solo jusqu'à Bordeaux, et je sens que c'est bien parti pour que je ne dorme pas avec la fête de la musique sur Royan.
Les falaises de Bonifacio
![Les falaises de Bonifacio](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguxXFTJfMWodQvpTJhQyZDgDz7j0q_4R1SCcuKKCO7UkI2i6uwv9NblovDrMVHjGdLZQPpNCaY3QRTkPF0uJ8IvWEEjhMcbD3nKn29HBm_jqeNDYsm5l6l57Jz4Tv8V5a2K_qOwlpXF60/s1600/Bonifacio_2_light.jpg)
Les falaises de Bonifacio
jeudi 21 juin 2012
mardi 19 juin 2012
Descente de la Bretagne vers l'estuaire de la Gironde
Dès les premiers jours au port de Concarneau, le ton est donné : baston avec vent à 40 noeuds (F8 Beaufort), grains et pluie. J'ai 100% d'humidité dans le bateau, ça caille avec au plus 12 degrés et on ne quitte pas la veste de quart. Nous avons passé deux nuits comme ça, avec la petite, qui dormait bien par ailleurs, mais que nous avons du laisser à nos parents pour éviter de lui faire subir une descente vers le sud un peu trop musclée. On attendra la douceur du canal du Midi pour la reprendre avec nous sur le bateau. Nous venons de comprendre que l'on ne peut pas mener ce périple avec une méthode de type "projet", avec une planif bien établie...etc. Il faut vivre au jour le jour, et c'est bien la seule façon de vraiment en profiter. Le tout c'est de s'en rendre compte, et le plus tôt possible évidemment pour ne pas passer à côté et se retrouver à toujours courir après le temps, comme au bureau. Enfin sauf pour moi, qui depuis la plus tendre enfance, suis toujours à l'heure et en avance, bien entendu.
Et ce début de trip fut musclé ! De Groix à Belle-île, en passant par l'île d'Yeu et les Sables d'Olonne puis La Rochelle, nous avons du jongler entre la pétole et pas mal de vent et de mer, parfois sous le beau temps quand même, et un orage de folie aussi. Une image de la côte de l'île d'Yeu permet de s'en rendre compte...
Le 19/06, nous sommes en escale sur l'île d'Oléron à la Cotinière dans un port de pêcheurs en attendant de passer l'estuaire de la Gironde. Nous sommes le seul voilier dans le port, on ne passe pas inaperçus !
Aujourd'hui 20/06, dernière escale à Royan avant démâtage. Je me suis trompé de carburant pour le moteur (j'ai pris du mauvais sans plomb), ce qui nous vaut une arrivée à la voile dans le port de Royan, qui s'est déroulée sans soucis. A l'ancienne !
Sinon, voici une vidéo pour donner une petite impression de ce que peut donner un bord de portant sous 20-25 noeuds de vent et 2 mètres de houle en moyenne, Flavie à la barre...Erratum, nous avons fait du 9 noeuds de moyenne, ce qui n'est pas si mal, le tout sans avoir hissé le spi (j'ai attendu d'avoir moins de 15 noeuds de vent, vu la taille de la bestiole, 80 m2).
Cliquez sur le lien suivant pour voir la vidéo :
http://youtu.be/Nnxl39lB82w
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